Mon arrivée à l’auberge La Rosepierre se fait un peu dans la confusion : je veux suivre les panneaux routiers bleus qui m’indiquent le chemin vers l’auberge, tandis que mon GPS (Google Maps) m’indique au contraire qu’elle se trouve à 30 km de ma position actuelle. Convaincue que les panneaux doivent dire vrai, j’éteins le GPS et rapidement, je me retrouve au bon endroit. La morale de cette histoire : Google n’a pas toujours raison!

Un des 10 chambres de l'auberge La RosepierreCrédit photo : Le Québec maritime

À mon arrivée, je suis accueillie par Thomas et Sabine Koller, les propriétaires. Ces derniers ont acquis l’auberge il y a deux ans, ce qui les a amenés à immigrer au Québec. Tous les deux, ils constituent l’équipe complète de La Rosepierre, de la réception à la cuisine en passant par l’entretien ménager. Ils s’entendent pour dire que c’est du gros boulot! :)

On m’indique ma chambre, où j’en profiterai pour me reposer avant le souper à 20 h. Rapidement, je constate que l’auberge est plus grande que je ne le croyais. Au premier étage seulement, je compte 6 chambres, alors que le 2^e en comporte 4. Côté détente, tout est réfléchi pour les invités : on peut paresser au salon où l’on trouve divers livres, magazines et même des jeux de société, mais si un peu d’intimité vous intéresse, vous pouvez les emporter à la chambre. Le jardin à l’arrière est également mis à la disposition des clients.

La salle à dîner de l'auberge La RosepierreCrédit photo : Le Québec maritime

Évidemment, l’appétit finit par me gagner et lorsque j’entre dans la salle à dîner, je me meurs de faim. Thomas assure le service alors que c’est Sabine qui est aux fourneaux. Je salive en consultant le menu; la gourmande en moi voudrait tout essayer. On y propose différentes spécialités de la maison et divers plats où les produits locaux sont mis en valeur : steak de wapiti, pétoncles, crevettes nordiques, etc. La petite salle à dîner, qui donne sur le jardin, est chaleureuse, invitante et ne comporte qu’une vingtaine de places (réservation fortement suggérée). Comme il se fait tard, j’arrête mon choix sur un plat de pâtes, même si le steak sur la table voisine me fait de l’œil. Complètement repue, je retourne à ma chambre quelques heures plus tard… en ayant sauté le dessert. Je me devais d’être un peu sage, malgré la tentation!

Le lendemain matin, les Koller sont encore une fois aux petits soins. Les rôles semblent avoir été inversés puisque c’est Sabine qui m’accueille à la salle à manger. Une petite table nous propose pains, confitures, salade de fruits maison et Sabine m’indique que les œufs, accompagnés de viande sont fait à l’ordre. Alors que je suis la première arrivée, bientôt, la salle à dîner se remplit et lorsque je termine finalement mon petit-déjeuner, il ne reste plus qu’une table disponible.

Autant vous le dire, ce qui fait le charme de l’auberge, c’est le dévouement et les attentions offertes par Thomas et Sabine qui travaillent d’arrache-pied pour le bien de leurs clients. Lors de votre passage dans le secteur, pourquoi ne pas venir y séjourner? Vous apprécierez assurément l’accueil et le confort de La Rosepierre.