Des idées de circuits dans nos belles régions iodées, on en a plein à vous proposer. Mais parce que nous pensons aussi à votre sécurité, nous vous proposons ici un article vraiment important à lire avant de prendre le volant sur nos routes, qui sont, somme toute, bien différentes de celles du vieux continent.

Rouler au Québec

Pour un séjour de moins de 6 mois à des fins touristiques, vous pouvez rouler avec votre permis de conduire étranger (le permis international n’est pas obligatoire si votre permis est rédigé en français). Aussi, au Québec, la majorité des véhicules sont automatiques (oubliez la pédale d’embrayage!) et à essence (le diesel est généralement réservé aux camions). À la pompe, vous aurez le choix entre « ordinaire » (octane 87), « plus » (octane 89) ou « suprême » (octane 91). En gros, plus le niveau d’octane est élevé, plus l’essence est chère, moins elle pollue et plus elle préserve les composantes du véhicule.

Les vitesses

Si vous louez une voiture au Québec, vous remarquerez que l’odomètre affiche les unités en km/h et en mile/h. Les panneaux routiers, quant à eux, ne vous indiquent qu’un nombre, sans précision sur l’unité! Sachez cependant que celles-ci sont toujours indiquées en km/h.

Sur l’autoroute, la limite est de 100 km/h (et la vitesse minimale de 60 km/h) tandis que dans les agglomérations elle est généralement de 50 km/h, sauf dans les zones scolaires ou les quartiers résidentiels qui affichent parfois un maximum de 30km/h ou 40km/h. Sur les routes secondaires, il ne faudra généralement pas dépasser 90 km/h bien que cela puisse varier selon les secteurs. Assurez-vous de respecter ces vitesses règlementaires, et ce, même si vous constaterez sûrement que nombre de véhicules ne s’y conforment pas… On trouve de plus en plus de photos-radars sur nos routes et vous ne voudriez pas vous retrouver avec une contravention!

Finalement, demeurez vigilants et adaptez toujours votre vitesse en cas de visibilité réduite, de forte pluie, de route glissante ou dans les zones de travaux.

Une variété de panneaux de signalisation

Comme en Europe, il existe une multitude de panneaux avec des codes de couleurs spécifiques.

Le jaune indique un danger, comme ici pour un manque de visibilité dans une pente.

Le panneau ci-dessous vous met en garde contre la présence éventuelle d’orignaux, des animaux de très grande taille tout à fait imprévisibles. Même si vous rêvez d’en voir un, soyez prudents!

Les panneaux de signalisation d’indication seront verts, bleus ou bruns.

Les panneaux de prescription seront rouges pour une interdiction ou vert et noir pour une obligation comme ici.

Enfin, dans certaines villes et parfois à certains moments, des voies sont exclusivement réservées aux bus ou aux taxis.

Les règles aux carrefours

Au Québec, vous entendrez parler des « lumières » plutôt que des feux de circulation. Si la lumière est rouge, il faut vous arrêter…de l’autre côté du carrefour et non pas au pied du feu! Un détail très important, valable dans toute l’Amérique du Nord.

En dehors de l’île de Montréal et des endroits marqués d’une interdiction, sachez qu’il est possible de tourner à droite au feu rouge si la voie est libre.

Pour tourner à gauche, attendez que le feu ou la flèche passe au vert. Si la lumière clignote, vous avez quelques secondes pour passer avant de devoir céder la priorité aux automobilistes venant en face de vous (lumière verte fixe).

Pas de lumière en vue? Nous vous présentons ici le cousin du panneau « STOP », le bien nommé panneau « ARRÊT ».

Parfois, ils sont quatre à un carrefour et, là, misère!, vous ne savez plus quand passer! Déjà, sachez que la règle de la priorité à droite n’existe pas au Québec. Remettez-vous en à votre bon sens : premier arrivé, premier à passer. Quelques regards, pourquoi pas un signe de la main, et vous verrez que tout se passe très bien. Enfin, pensez à bien marquer l’arrêt avant de redémarrer!

À défaut d’un arrêt, vous pourriez avoir à céder le passage, notamment lorsque vous vous apprêtez à entrer sur une autoroute. Voici le panneau en question, où la mention « cédez le passage » n’apparaît pas, à l’inverse de la France par exemple.

Nous tenions ici à mentionner l’arrêt immédiat obligatoire à minimum 5 mètres lorsque les feux rouges et les panneaux « arrêt » d’un autobus scolaire sont en fonction. Pensez-y!

Le cas des piétons

Lorsque les piétons traversent, généralement, toutes les voitures d’un carrefour sont à l’arrêt pour leur assurer un cheminement sécuritaire. À l’inverse, les piétons ne doivent traverser que lorsqu’ils y sont autorisés, soit aux intersections et passages identifiés. Aux feux pour piétons, généralement, un décompte numérique accompagne « le petit bonhomme » lumineux. Aux passages pour piétons, la priorité leur appartient. Si vous voyez quelqu’un qui attend pour traverser, vous devez donc vous arrêter!

Se stationner

Au Québec on ne se gare pas, on se stationne, et ce, jamais à moins de 3 mètres d’une borne d’incendie ou de façon à gêner les autres usagers comme vous pouvez le lire ici. Dans les villes, il faut lire les panneaux qui précisent quand l’autorisation ou l’interdiction est en vigueur, et à partir d’où, comme dans les exemples ici.

Parfois le stationnement est payant et vous trouverez des bornes à cet effet. Il arrive aussi que certaines rues soient réservées uniquement aux détenteurs d’une vignette (aux résidents). Vous trouverez des informations détaillées sur les sites Web des villes comme Québec ou Montréal.

L’hiver arrive, préparez-vous!

L’hiver au Québec, « c’est quelque chose » : vous constaterez que malgré les bordées de neige, les routes sont plutôt rapidement dégagées. Toutefois, la prudence reste de mise. Si la chaussée est enneigée ou que la visibilité est diminuée, réduisez votre vitesse!

Avant de prendre la route, pensez à consulter les prévisions météorologiques sur quebec511.info, la référence en la matière. Le cas échéant, déneigez complètement votre véhicule.

Notez qu’il est obligatoire d’équiper son véhicule de pneus d’hiver du 1^er décembre au 15 mars inclusivement. Nous vous conseillons aussi de vous assurer d’avoir avec vous un « kit hiver » comprenant une pelle, un grattoir et de quoi attendre la dépanneuse en cas de problème (vêtements chauds, couvertures, collations). Enfin, en ville, pensez à déplacer votre véhicule lors des « opérations déneigement ».

En plus de sillonner les belles routes panoramiques du Québec maritime ponctuées d’arrêts ressourçants avec vue, vous aurez la chance de conduire parmi des Québécois généralement courtois et patients au volant. Alors, en route, on vous attend!