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Motoneige : 3 bonnes raisons de faire une halte dans La Matanie
  • Les Chic-Chocs, Gaspésie
    Suzy Bergeron

Motoneige : 3 bonnes raisons de faire une halte dans La Matanie

La Matanie nous accueille de façon spectaculaire, juste au seuil de la Gaspésie, avec la promesse de nous révéler certains des attraits les plus extraordinaires de la région… C’est toutefois à motoneige que son territoire se dévoile dans toute sa diversité éblouissante. Voici 3 raisons de vous y arrêter lors de votre prochain raid hivernal!

1. Un vaste réseau de sentiers

On accède à La Matanie en empruntant le sentier Trans-Québec 5 ou après une traversée du Saint-Laurent à bord de la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. Les 350 kilomètres de sentiers du secteur, soigneusement entretenus, s’étendent à partir de la ville de Matane, le parfait camp de base pour les voyageurs qui veulent plus que le traditionnel « tour de la Gaspésie ». À ceux et celles qui prennent le temps de s’arrêter et d’aller à l’aventure, La Matanie propose ainsi des idées de circuits rayonnant autour du secteur et se rendant dans la Mitis, dans la Matapédia, en Haute-Gaspésie et dans la Baie-des-Chaleurs (avec une nuitée à l’extérieur).

Le réseau de sentiers de La Matanie épouse la côte du Saint-Laurent, là où le fleuve commence à se prendre pour la mer. Ses tracés pénètrent l’intérieur abondamment enneigé dès les premiers contreforts des Appalaches, pour conduire les motoneigistes jusqu’au pied des sommets les plus grandioses de la chaîne montagneuse des Chic-Chocs sur le sentier 595, dont l’imposant mont Nicol-Albert qui trône aux abords du sentier avec ses 890 mètres d’altitude. L’enneigement observé dans ce secteur année après année demeure l’un des plus importants dans tout le Québec.

Entre mer et montagnes, les vallées géantes succèdent aux plus hauts sommets dont le plus fréquenté par les motoneigistes s’avère l’incontournable montagne Saint-Pierre. Au fil de l’ascension, le paysage se transforme et les arbres se dressent en pains de neige et de glace effilés, comme des fantômes qui défient l’hiver et ses vents. Du haut du belvédère souvent givré, on admire presque toute la région, sa nature sauvage, ses lacs disséminés et les immanquables éoliennes, moulins à vent colossaux qui battent lentement des bras à l’horizon puis défilent sur le sentier Trans-Québec 5 le long de la côte.

2. De nombreux services

Tout au long des sentiers, des relais sont judicieusement dispersés et accueillent les motoneigistes pour une pause à la chaleur du foyer ou un séjour avec hébergement, restauration et essence. Voilà l’occasion de rencontrer les visiteurs venus de partout pour découvrir La Matanie et la Gaspésie, de même que les nombreux amoureux de la motoneige locaux, provenant des communautés traversées par les sentiers et où l’on a accès à tous les services en plus de profiter d’un accueil chaleureux.

3. Des hébergements pour tous les goûts

Matane et sa région proposent de nombreuses options d’hébergement, faciles d’accès, diversifiées, au goût et selon les moyens de chaque voyageur, notamment :

  • Riôtel Matane : Vous serez séduits par la qualité supérieure de cet établissement privilégié par les motoneigistes depuis des décennies pour son confort, sa table, sa cave à vin et la proximité du Saint-Laurent.
  • Mytik Shack-Sucré : À un nom aussi singulier correspond une expérience mémorable. Au cœur d’une érablière à Saint-René-de-Matane, des chalets modernes et chaleureux, à l’architecture lumineuse, vous accueillent dans une oasis de nature. Informez-vous sur l’option repas!

Quelques infos pratiques

Pour rester à l’affût des conditions des sentiers, consultez la carte interactive des sentiers du Québec sur le site de la FCMQ, téléchargez l'application iMotoneige ou abonnez-vous à la page Facebook du Club Les Amoureux de la motoneige de Matane.

Alors? Mettrez-vous La Matanie à votre itinéraire lors de votre prochain voyage à motoneige en Gaspésie?

Auteur Yves Ouellet

Communicateur polyvalent et journaliste indépendant depuis plus de 40 ans, Yves Ouellet s’est spécialisé en tourisme d’aventure. En VR, à motoneige, en rando, à vélo, en raquettes, en kayak ou à ski, il sillonne régulièrement le Québec et le monde en toute saison, toujours en quête d’inspiration. Auteur de 3 500 reportages dans les journaux et magazines du Québec, il a également publié ou contribué à 35 ouvrages, principalement des beaux livres et des guides de voyage, tout en faisant carrière à la radio régionale de Radio-Canada chez lui, au Saguenay. Yves collabore au magazine Motoneige Québec depuis 3 décennies et en a été rédacteur en chef durant près de 20 ans. Il voue un amour profond au Saint-Laurent et au fjord du Saguenay.

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