Le blogue du Québec maritime
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Découvrez les anses sablonneuses et les crans multicolores de l'île Verte
Nicolas Gagnon / Tourisme Bas-Saint-Laurent
Quiétude, splendeurs et tonalités colorées de l’île Verte
À l’été 2015, les blogueuses Marie-Julie Gagnon et Marie-Ève Blanchard ont parcouru les régions du Québec maritime et ont relaté leurs péripéties sur le blogue du Québec maritime ainsi que sur leurs blogues respectifs.
Suite à son séjour au Bas-Saint-Laurent, Marie-Ève Blanchard a écrit un billet à propos de son passage sur l’île Verte. En voici un extrait, que vous pourrez lire en entier sur son blogue.
Voilà une semaine que je laisse décanter les 3700 kilomètres de route et d’air salin venu de ce grandiose fleuve qui éreintent d’une fatigue toujours si belle. Une semaine depuis notre retour de cette première partie à travers le Québec maritime. À démêler les notes écrites grossièrement dans les carnets, sur le téléphone et bouts de papier. J’ai trouvé si peu de temps pour écrire tandis que l’on écumait les routes et il y a tant de beautés et de rencontres qui cumulent dans ma tête. Tant de splendeurs et tant de richesses qu’offre ce Québec de bord de mer que je me plais à chaque fois de découvrir que je ne sais pas quoi commencer… Peut-être cet ultime coup de coeur, en quelque sorte inespéré ?
Je rêvais depuis longtemps de dormir auprès d’un phare. Rêve de gamine d’une autre époque peut-être… Ces phares qui se sont faits les yeux d’un fleuve durant des décennies, phares qui ont si souvent évité à des navires de frapper des écueils, phares et gardiens qui vivaient isolés et devaient par moment recueillir naufragés.
Et puis voilà, le doyen du fleuve Saint-Laurent, érigé entre 1806-1809, qui se dressait devant moi au beau milieu de rosiers sauvages !
Ça sentait bon. Et c’était beau.
J’ai découvert oui un phare, mais surtout une île. Une île hors du temps. Une île où l’artiste en moi s’est reconnue, où elle y puiserait aisément inspiration et quiétude. Moi qui souffre d’insomnie depuis des mois… Le sommeil profond est enfin venu me chercher dans mon lit cette nuit-là tandis que le feu de signalisation balayait doucement le fleuve.
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